Pendant plusieurs mois, le collectif kom.post a rencontré les habitant.e.s de Nanterre mais aussi ses fantômes, ses présences oubliées et ses utopies de mondes possibles. À la croisée d’une mémoire – celle de Mai 68 – et d’un imaginaire activé au présent, quels dialogues peuvent composer l’horizon de futurs désirables?
Ici, maintenant, comment occupe-t-on les lieux où l’on œuvre, que l’on soit étudiant.e, résident.e ou acteur.trice associatif?
Ces derniers mois, vous avez peut-être croisé ou rencontré l’un des artistes du collectif, un enregistreur à la main, dans la rue, dans un café, une mairie, une association de Nanterre. Vous avez peut-être confié votre histoire et l’avez vu entrer en conversation avec les histoires de quantité d’autres. L’élaboration d’un monde commun tient à peu de choses… mais il commence toujours par un partage d’histoires et des mémoires.
Ce tissage de rencontres et de témoignages collectés se conclut aujourd'hui à 16h15 sous la forme d’une grande conversation sur le grand plateau du Théâtre des Amandiers qui réunira les participants des enquêtes qu’ils soient voisins, archivistes, jardiniers, bénévoles, étudiants, philosophes… et avec les spectateurs.trices de Nanterre et d’ailleurs.
Entre création radiophonique live, montage sonore et visuel, création d’archive immédiate La Fabrique du commun permettra à toutes et tous de reprendre ou de démarrer ce que l’on nomme « conversation » : une forme d’échange où les silences, les gestes, les rires ou les emportements valent tout autant que les mots. Ensemble et toujours différemment, nous nous parlerons.
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