
Épisode 1 - Nous nous pré-occupons ( Radio Occupons )
Pendant plusieurs mois, le collectif kom.post a rencontré les habitants de Nanterre mais aussi ses fantômes et présences oubliées. À la croisée d’une mémoire – celle de Mai 68 – et d’un imaginaire activé au présent, quels dialogues peuvent composer l’horizon de futurs désirables ? Ici, maintenant, comment occupe-t-on les lieux où l’on œuvre, que l’on soit étudiant, habitant, artiste visiteur ou acteur associatif ?
Nous sommes aujourd'hui au centre de Paris, dans l’enceinte du Centre Culturel Suisse, à quelques pas du Centre Pompidou. Ce dernier fut créé en 1969 par le nouveau président qui lui a donné son nom et qui entendait aussi lui donner une identité et une forme nouvelle qui romprait avec la structure plus traditionnelle du « musée ».
Le vent de 68 semble avoir soufflé jusque dans la pensée des institutions : il faut faire place aux « expériences ». Faire place ou déplacer, effacer la place où naissent les expériences ?
À la place du Centre Pompidou, aurait dû exister une autre institution, non pas au centre mais dans ses bords, non pas gouverné par le pouvoir mais, peut-être, occupé par ces puissances d’invention et de rêves partagés qui ont fait la jeunesse de Nanterre en 68. Le « grand musée du 20ème siècle » qui, avec ses 4 écoles d’art incluses, faisait place à la jeunesse et ses expérimentations aurait en effet dû ouvrir ses portes dans la ville de Nanterre. Plusieurs, dont l’architecte suisse Le Corbusier, l’ont rêvé pendant des années et il fut soudain annulé.
Peut-on reprendre l’histoire autrement ? Déplacer encore mais pour décentrer, détrôner la logique chronologique et retourner le temps pour en explorer les mondes possibles et rêvés? Nous converserons.
Invités :
- Foofwa d’Imobilité, artiste chorégraphe d’origine suisse et proposant, le 7 avril 2018 une « danse walk » entre le Centre Culturel suisse et le théâtre Nanterre-amandiers
- Lancelot Hamelin et Duncan Evennou, respectivement auteur et metteur en scène-comédien. Depuis 2014, ils arpentent la ville de Nanterre pour y récolter des « rêves ». Ces récits oniriques seront mis en espace et lus les 5 et 6 avril au Centre Culturel Suisse, et le 19 mai au théâtre Nanterre-Amandiers donnant ainsi forme à une véritable « Assemblée de rêves ».
- Pamina de Coulon, auteure-performeuse suisse et présentant en prolongement de l’épisode 1 de Radio Occupons, le 5 avril à 21h30, une conférence performative intitulée " Gagner en ambition par goût du déluge"
Réalisation kom.post avec Laurie Bellanca, Benjamin Chaval et Camille Louis
Nous sommes aujourd'hui au centre de Paris, dans l’enceinte du Centre Culturel Suisse, à quelques pas du Centre Pompidou. Ce dernier fut créé en 1969 par le nouveau président qui lui a donné son nom et qui entendait aussi lui donner une identité et une forme nouvelle qui romprait avec la structure plus traditionnelle du « musée ».
Le vent de 68 semble avoir soufflé jusque dans la pensée des institutions : il faut faire place aux « expériences ». Faire place ou déplacer, effacer la place où naissent les expériences ?
À la place du Centre Pompidou, aurait dû exister une autre institution, non pas au centre mais dans ses bords, non pas gouverné par le pouvoir mais, peut-être, occupé par ces puissances d’invention et de rêves partagés qui ont fait la jeunesse de Nanterre en 68. Le « grand musée du 20ème siècle » qui, avec ses 4 écoles d’art incluses, faisait place à la jeunesse et ses expérimentations aurait en effet dû ouvrir ses portes dans la ville de Nanterre. Plusieurs, dont l’architecte suisse Le Corbusier, l’ont rêvé pendant des années et il fut soudain annulé.
Peut-on reprendre l’histoire autrement ? Déplacer encore mais pour décentrer, détrôner la logique chronologique et retourner le temps pour en explorer les mondes possibles et rêvés? Nous converserons.
Invités :
- Foofwa d’Imobilité, artiste chorégraphe d’origine suisse et proposant, le 7 avril 2018 une « danse walk » entre le Centre Culturel suisse et le théâtre Nanterre-amandiers
- Lancelot Hamelin et Duncan Evennou, respectivement auteur et metteur en scène-comédien. Depuis 2014, ils arpentent la ville de Nanterre pour y récolter des « rêves ». Ces récits oniriques seront mis en espace et lus les 5 et 6 avril au Centre Culturel Suisse, et le 19 mai au théâtre Nanterre-Amandiers donnant ainsi forme à une véritable « Assemblée de rêves ».
- Pamina de Coulon, auteure-performeuse suisse et présentant en prolongement de l’épisode 1 de Radio Occupons, le 5 avril à 21h30, une conférence performative intitulée " Gagner en ambition par goût du déluge"
Réalisation kom.post avec Laurie Bellanca, Benjamin Chaval et Camille Louis
"Épisode 1 - Nous nous pré-occupons"
"Épisode 1 - Nous nous pré-occupons"
Radio Occupons
A l'occasion du cinquantenaire de mai 68, le collectif Kom.post a rencontré pendant plusieurs mois les habitants de Nanterre mais aussi ses fantômes et présences oubliées. À la croisée d’une mémoire et d’un imaginaire activé au présent, quels dialogues peuvent composer l’horizon de futurs désirables? Ici, maintenant, comment occupe-t-on les lieux où l’on œuvre, que l’on soit étudiant, habitant ou acteur associatif?
Kom.post est un collectif interdisciplinaire, créé en janvier 2009 à Berlin, qui s’est toujours pensé comme un processus de créations répétées, non orienté par une fin productive unique, et devant sans cesse repenser ses formats et outils en regard des contextes (géographiques, sociétaux, politiques) dans lesquels il intervient.
Allant de l’installation in situ aux dispositifs alliant débat et performances, en passant par des propositions dramaturgiques multimédia ou diverses oeuvres conversationnelles…. chaque réalisation semble nourrir la suivante,
Engageant dans un processus de création pluridisciplinaire un ensemble d’artistes et théoriciens, ce groupe de recherche entend complexifier la tendance contemporaine du « tout participatif » en interrogeant et bouleversant sans cesse la triade réception/contribution/création pour la rendre à son potentiel de pluralisation des voix, caractéristique de l’expérience artistique. Cette attention permanente portée à ce qui fait, aujourd’hui, l’activité du spectateur et sa part dans la création contemporaine, déplace kom.post sur le terrain des nouvelles formes de réception, des nouveaux médias comme des pratiques détournées de médiation.
Ainsi Kom.post invente des dispositifs artistiques faisant appel à l’intelligence collective et à la capacité collaborative, ensemble et singulièrement, de s’emparer de ce que l’on peut nommer l’espace public et de donner ainsi corps à ce que pourrait être, au delà du paradigme et du constat généralisé de La Crise contemporaine, une communauté politique.
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